Chronique chansonnière des projets de loi DADVSI
Chronique chansonnière des projets de loi DADVSI de mars 2006 et « Création et Internet » de mars 2009
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groupe de recherches et de critique sociale. Qui ne gère ni n'est géré. Synonymes: les incontrôlés, tape-durs, exagérés.
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4 Commentaires
Zoteurs vous nous faites vieillir!
La prostitution intellectuelle à deux sous n'étant lamais rétribuée qu'à la plume taillée de ceux qui ont des bourses d'enflés.
Vous comprendrez aisément que nous options en toute sincérité pour la gratuité de tout!
Depuis quand les termes tels que: culture, auteurs, liberté riment avec rémunération? abjection? prostitution? propriété?
C'est sûr: vous vouliez nous faire rire un peu là....ah non?
Ah oui:
-"il faut bien bouffer..."
A ce prix là aussi?
Donc:
beaucoup de pommes-de-terre à cochons; tant que nous y sommes!!! Des patates pour tous exigent nos zoteurs à la pièce!
Nous, ça, on en veut pas!!!
Nous voulons la fin du cycle marchand de cette organisation sociale, pas son aménagement circonstancié ni d'atermoiement alternatif!
C'EST RECULER QUE D' ÊTRE STATIONNAIRES!!!
Qu'on se le dise une bonne fois pour toutes!!!
Merci Steph pour tes com. Tiens du coup je vais me taper un coup de rhum à votre santé!!
Eva et moi, tout jeunots (17 & 19 ans) que nous étions lors de notre rencontre avec le bonhomme nous nous sommes pris une bonne petite "patte d'ours" du compère.
Nous éditions alors(1973/74) un fanzine à parution voulue comme mensuelle mais surtout très aléatoire intitulé NABU.
Nous avons tenté de le rencontrer à la sortie d'un récital à Bobino...Il était fatigué et pressé...on connait la suite...
Nous lui avions à cette occasion remis , dans sa loge notre petit brûlot..Faut croire qu'Il nous avait trouvés "sympas" alors le gentil bougre... et nous nous sommes retrouvés quelques jours plus tard à la nuit tombée impasse Florimont
Eva (qui à l'époque était enceinte ) et moi étions foutrement impressionnés...pense un peu. Georges! Nous escomptions naïvement quelque chose comme un entretien à publier, une sorte "d'interviouve" pour notre canasson...dans le petit pavillon qui sentait le chat, le papier, les livres, le tabac...dans cette petite pièce exiguë au rez de chaussée...
Nous eûmes du vin, des mots intranscriptibles colorés à l'émotion...
Ce soir-là, je m'étais trouvé tout de même un peu dépité de ce qu'il ne revendiqua pas si haut l'anarchisme que je lui supposais volontiers et très généreusement...à son insu.
Il nous affirma tranquillement que "dans les plis de tous les drapeaux se dissimulaient toutes les bonnes raisons de ne pas penser au delà des pré-supposés, des facilités et autres commodités.Et en particulier qu'il convenait de se défier du brouillard qu'ils imposent tous à notre ignorance consentie sous la hampe...". Simultanément sortait cette chanson qui fit alors "un tube": -"Mourir pour des idées..."
Naïvement je lui en voulu alors de n'être pas "cet anar-là", ce Rimbaud, ce Ferré, ce Ravachol grandis tout entier dans l'imaginaire de mon romantisme immensément inculte...(pléonasme!)...
Il n'y eût jamais de "papier" dans Nabu dont cessa la parution peu après que nous ayons brocardé Pompidou et ses hémorroïdes...Je n'avais jusqu'à aujourd'hui jamais rien écris de cette seule et unique entrevue avec l'homme à la pipe, aux gros yeux brillants d'une intensité constante...au verbe taille par une bien étrange et poétique serpe...
Sauf ce soir, pour toi, Reine Rorro...ça me fait tout drôle et un peu honte aussi, comme ça..;sur le Net...
Mais ce n'est pas ici le Net seulement: c'est de nos TAZ dont il s'agit.
Voili-voilou! .
Des bises.
Steph.